Michel Vaïs[1]
Au Québec, des expériences théâtrales hors-les-murs se multiplient depuis quelques années, et parmi celles-ci, il y a beaucoup de manifestations dites « ambulatoires », où le public est amené à se déplacer. Je vais évoquer quelques unes de ces aventures (je n’ose pas parler de « spectacle »), en insistant sur une expérience récente, plutôt exceptionnelle, qui a eu lieu à Montréal le 3 novembre 2011, et qui s’intitulait Projet blanc. Dans ce cas, un spectacle au 2e degré a eu lieu à l’intérieur même d’un théâtre, pendant un autre spectacle qu’il est venu parasiter.
Lorsqu’on parle de théâtre hors du théâtre, on pense d’emblée à des performances, qui se déroulent souvent dans des musées ou dans des galeries d’art, et qui tiennent des arts visuels ou interdisciplinaires, du multimédia, et plus précisément de l’installation. Depuis quarante ans, un des premiers performeurs à s’adonner à ce genre de démarche fut le New-Yorkais Vitto Acconci. Dans Following Piece, en 1969, il prenait au hasard une personne dans la rue et la suivait jusqu’à ce qu’elle disparaisse chez elle, à son bureau ou dans un autre espace privé. En 1970, Acconci choisissait une personne dans un musée et envahissait son espace jusqu’à ce qu’elle parte ou qu’elle le chasse ! L’expérience s’intitulait Proximity Piece.
On peut aussi mentionner Janet Cardiff, une artiste visuelle canadienne d’Alberta, qui, en 1991, invitait les gens à des « promenades audio » de vingt minutes environ (qu’elle appelait des Walks) avec un audio-guide. Il en existe aujourd’hui une vingtaine, qui sont commandées par des musées dans plusieurs pays du monde. En 1999, une autre Canadienne, l’artiste Nadine Norman, a présenté à Paris, au Centre culturel canadien, Call Girls. Les clients, qui avaient répondu à une petite annonce, prenaient rendez-vous avec une hôtesse pour une séance privée d’une demi-heure, « 100% dialogue ». Ce n’était pas la première aventure du genre à Paris puisque déjà, entre le 1er et le 9 avril 1979, la Française Sophie Calle contactait quarante-cinq personnes pour leur demander de venir dormir dans son lit. En échange de quoi, l’artiste photographiait chaque personne toutes les heures, ce qui lui a permis de publier un livre et de faire une exposition sous le titre les Dormeurs. Trois ans plus tard, en 2002, Sophie Calle a reçu ses visiteurs, couchée dans un lit installé au premier étage de la Tour Eiffel. Chacun devait lui raconter une histoire pendant cinq minutes pour ne pas qu’elle s’endorme. Cela s’appelait Chambre avec vue.
Malheureusement je n’ai pas fait partie des dormeurs, ni des visiteurs, de Mme Calle. Cependant, en 1986, j’étais un des spectateurs d’une comédienne québécoise, Anne-Marie Provencher. Celle-ci a créé un spectacle pour spectateur unique, intitulé la Tour. Cela se passait au Nouveau Théâtre expérimental de Montréal, dans le lieu qui se nomme l’Espace Libre et qui est aménagé dans une ancienne caserne de pompiers. À côté de l’immeuble principal du théâtre, il y a une tour dans laquelle les pompiers suspendaient leurs tuyaux d’incendie l’hiver pour les faire sécher à l’abri du gel. Alors, chaque spectateur se rendait individuellement à l’entrée de la tour et le spectacle d’une heure, en tête à tête, se déroulait en montant jusqu’en haut des escaliers. La Tour a donc été jouée 79 fois, pour 79 spectateurs.
On peut nommer d’autres artistes qui offrent aussi des spectacles pour spectateur unique. En 2002, au Carrefour international de théâtre de Québec, le Franco-Argentin Ézéchiel Garcia-Romeu présentait la Méridienne, spectacle de marionnettes miniatures pour spectateur unique. Créé en 1995, ce spectacle de quinze minutes a été vu par plus de 6 000 personnes.
L’année suivante, le Français Boris Charmatz, a présenté héâtre-élévision (pseudo-spectacle), au Festival international de nouvelle danse de Montréal. Il faisait coucher le spectateur sur un piano, d’où il assistait seul à un étrange spectacle de danse de 45 minutes, dans un état proche de l’hypnose ou du demi-sommeil, au point où il se demandait s’il était en train d’halluciner. Charmatz dit vouloir que le spectateur retrouve le plein pouvoir d’imaginer et d’interpréter l’œuvre sans être influencé par les autres spectateurs.
Toujours en 2003, la compagnie mexicaine Baul Teatro présentait Caja Misteriosa (« la boîte mystérieuse ») au Festival Juste pour rire de Montréal et au Festival de théâtre de rue de Shawinigan, aussi au Québec. C’était une sorte de peep show, où l’on invitait le spectateur à se pencher sur la boîte pour un spectacle de marionnettes de trente secondes, avec des écouteurs sur les oreilles. À la même époque, au Brésil, la compagnie Caixa de imagens (« la boîte à images ») offrait des petits spectacles de trois à cinq minutes, à déguster seul. Chaque fois, les artistes affirment que ce n’est pas le nombre de spectateurs qui compte, mais la qualité de l’expérience.
Farine Orpheline
Les Québécois déploient beaucoup d’imagination pour nommer leurs compagnies théâtrales. Celle dont je vais vous parler maintenant s’appelle « Farine Orpheline », car elle a créé son premier spectacle dans une ancienne minoterie. Plus tard, le nom de la compagnie est devenu : « Farine Orpheline cherche ailleurs meilleur ». Ce groupe s’est d’abord donné pour objectif de jouer dans des espaces abandonnés, comme une aile d’un hôpital psychiatrique ou une ancienne usine. En 2001, pour H.L.H.L. Symptômes et prélèvements, chaque spectateur était isolé avec un audio-guide, dans l’hôpital psychiatrique Hippolyte Lafontaine, à Montréal. On a interprété cela comme une manière de contester les divertissements de masse en offrant plutôt une expérience plus profonde comme une forme de résistance. L’année suivante, des artistes ayant fait partie de Farine Orpheline sont allés plus loin avec leur nouvelle compagnie, le Théâtre du Grand Jour. Leur spectacle, Mai 02, liberté à la carte, a mobilisé pendant trois jours une soixantaine d’artistes. Individuellement, chaque spectateur était amené par un « guide » dans divers endroits de la ville, où il assistait ou participait à de petites situations théâtrales. Par exemple, il pouvait coucher avec quelqu’un dans un lit, ou mendier dans la rue, ou accorder une entrevue à un poste de radio communautaire, ou encore lancer un nain dans l’espace. Naturellement, c’est le genre d’expérience qu’un spectateur se rappellera toute sa vie ! En tout cas, on est obligé de renoncer au confort et à la passivité du théâtre conventionnel devant de telles obligations. 150 personnes en tout ont participé à cette manifestation.
Les membres de Farine Orpheline sont allés plus loin en 2003, avec Coïncidence d’un potentiel infini. Cette fois, on faisait visiter un quartier avec un audio-guide, en incitant les promeneurs à bien regarder les maisons et les boutiques qu’ils longeaient. En même temps, par l’audio-guide, on pouvait entendre de prétendus témoignages ou des confessions des gens qui vivaient derrière les façades des immeubles. Le promeneur avait donc vraiment le sentiment d’être indiscret, au point où il ne pouvait plus distinguer entre ce qui était réel et ce qui était mis en scène. Pendant la promenade, on regardait bizarrement des gens qui attendaient l’autobus ; d’autres personnes regardaient les promeneurs de leur fenêtre, certains leur parlaient ; et naturellement, les organisateurs jouaient à fond sur les coïncidences, le hasard, l’imprévu. La rue entière devenait théâtre et la fiction se créait au même rythme que le spectateur progressait. Chacun avait l’impression de voir dans la rue les gens qui lui parlaient dans ses oreilles. Ce qui influençait aussi la réception, c’était la volonté d’abandon de chaque spectateur, sa vigilance, son ouverture d’esprit, sa disponibilité ; mais aussi sa tolérance à l’imprévu et son attention. Chaque parcours devenait donc unique. Chaque spectateur était aussi invité à ramasser un objet qu’il trouvait sur sa route, à le mettre dans un sac et à lui donner un nom avant de le rapporter à la fin aux responsables du spectacle. C’est en mai 2003 que Coïncidence d’un potentiel infini a été présenté au Festival TransAmériques de Montréal par « Farine Orpheline cherche avenir meilleur ».
Projet blanc d’Olivier Choinière
Et nous voici arrivé le 3 novembre 2011. Le concepteur de Projet blanc est Olivier Choinière, auteur et metteur en scène radical qui a fait partie de Farine Orpheline et du Théâtre du Grand Jour. Sa nouvelle compagnie a pris un nom plus modeste : elle s’appelle L’Activité. Lauréat du prix de la critique du meilleur spectacle en 2010 (pour Chante avec moi, qui sera repris cette année), Choinière s’interroge constamment sur la place du spectateur dans la représentation théâtrale. Cette fois, le « spectacle », si l’on peut utiliser cette expression, n’a été présenté qu’une seule fois, devant 76 spectateurs. Le public était convoqué à 18h30 au Monument-National, qui est un grand théâtre bien connu du centre ville de Montréal – en fait, c’est le plus vieux théâtre au Canada – et qui appartient maintenant à l’École nationale de théâtre. Les trois salles servent pour les productions des étudiants et sont louées le reste du temps à diverses compagnies ou à des festivals. Mais ce n’est pas au Monument-National que le spectacle a eu lieu. Munis de lecteurs audio et d’écouteurs, les spectateurs ont été priés de se rendre à pied, non loin de là, au Théâtre du Nouveau Monde (TNM), pour assister à une représentation de l’École des femmes de Molière, mise en scène par Yves Desgagnés. On leur avait donné des billets pour assister à cette représentation, à partir du dernier balcon (le paradis). Il faut préciser que ni la directrice du théâtre, ni le metteur en scène, ni les autres spectateurs ou les acteurs n’étaient au courant de cette incursion de spectateurs clandestins. Et personne d’entre eux ne s’est rendu compte de ce qui s’est passé pendant cette représentation du 3 novembre 2011.
Car pendant que les « faux spectateurs » assistaient à une vraie représentation de l’École des femmes de Molière, ils écoutaient dans leurs écouteurs les commentaires préenregistrés et extrêmement corrosifs d’Olivier Choinière, sur le théâtre conventionnel ou institutionnel, dont le TNM est l’emblème. Choinière était constamment présent avec les spectateurs, mais ses propos avaient été enregistrés. Dans un « Avertissement » qu’il a publié sur Internet après l’expérience, en même temps que son texte d’accompagnement, Olivier Choinière note que « Projet blanc n’est pas une lettre ouverte, ni une série de commentaires, ni une critique » :
Projet blanc est une pièce de théâtre contemporain, prenant la forme d’une adresse au spectateur par le biais d’un lecteur audio et d’une paire d’écouteurs qui font coexister plusieurs « présents », plusieurs temps de la représentation. La lecture du texte ne pourra fournir qu’une idée parcellaire du spectacle, puisque l’expérience du spectateur, sa présence au cœur de la représentation, constituait en soi une partition qu’il est impossible de retranscrire ici. Projet blanc était entièrement synchronisé à la rue comme au spectacle de l’École des femmes. Chaque élément textuel ou sonore répondait à ce qui pouvait être vu par le spectateur dans la rue ou, dans le théâtre, correspondait à une action scénique, à un changement de décor ou à une réplique spécifique, selon un minutage précis. J’ai inscrit le minimum d’indications sonores ou scéniques nécessaires à la bonne compréhension du texte. Une surenchère d’informations alourdirait la lecture sans jamais permettre au lecteur de saisir la totalité de l’expérience.
Il faut préciser que les 76 participants au Projet blanc ne savaient pas d’avance ce qui allait se produire. C’était un secret bien gardé. Ils l’ont appris au fur et à mesure. Choinière les a assurés qu’il ne se passerait rien de fâcheux et qu’on ne leur demanderait pas de participer, en ajoutant que son seul pouvoir consistait à être entendu par eux sans émettre un seul son, d’être entendu simultanément par plusieurs personnes, en silence. Comme les spectateurs de Projet blanc, il allait attendre que quelque chose arrive, sans savoir s’il allait se passer quelque chose ou non.
Un peu plus loin, il a dit vouloir être le contemporain de leur vie de spectateurs au moment d’un spectacle. Selon lui, le théâtre est l’art qui lui rappelle le plus le temps présent car une pièce dit fatalement toujours quelque chose sur le temps de sa représentation. Même un classique est contemporain de son lecteur car chaque lecture le réactualise. C’est même cela qui en fait un classique. Ce en quoi Choinière n’est en rien révolutionnaire. Mais il a ajouté que le présent était complexe et, toujours avant d’entrer au TNM, il a fait observer aux participants les détails de la rue qu’ils parcouraient : boutiques, autres salles de spectacles, voitures, peep shows… Il disait que tout ce qui se passe dans la ville est inséparable du théâtre, et doit même se trouver au cœur du théâtre.
Lorsque les gens se sont arrêtés en face du théâtre, il leur a fait remarquer ce qu’il y avait sur la marquise où l’institution célébrait ses 60 ans : « Soyez de la fête. » Le TNM présentait comme premier spectacle de sa 60ème saison l’École des femmes, pour rappeler que Molière était l’auteur favori de la compagnie depuis ses débuts.
Chaque spectateur était ensuite invité à entrer dans le théâtre avec un billet qu’on lui donnait, à cacher ses écouteurs et son guide audio, et à s’asseoir à son siège dix minutes avant le début prévu de la représentation. Il pouvait aller aux toilettes au besoin, devait lire le programme – gratuit – de la pièce et mettre ses écouteurs dès que le noir se ferait dans la salle, prêts à appuyer sur la touche 2 de leur appareil. Le spectacle commençait par les trois coups que l’acteur principal frappait avec le bâton qu’on appelle le « brigadier » dans la tradition française. Les spectateurs clandestins devaient enclencher leur guide audio au moment précis du 3e coup.
On avait prévu toute éventualité : si un placier devait poser des questions à un spectateur du paradis, il fallait répondre qu’il faisait partie d’un groupe de recherche. Et s’il demandait pourquoi il avait des écouteurs, il fallait dire que l’appareil contenait des questions du professeur au sujet de l’École des femmes. Le commentaire audio de Choinière disait même : « Mens. Invente quelque chose. »
Dans ses commentaires pendant le spectacle, Choinière soulignait les propos du metteur en scène expliquant ou justifiant les raisons qui l’ont amené à monter cette pièce de Molière à Montréal, en 2011, et de la façon qu’il l’a fait. Choinière voulait donc orienter la manière dont les spectateurs liraient la pièce. Il y avait dans la mise en scène du « théâtre dans le théâtre » par lequel on voulait apparemment produire un effet de réel. Dans une vidéo promotionnelle de ce spectacle, Yves Desgagnés, le metteur en scène, parlait d’une pièce qui a « des résonnances terribles dans notre société », qui fait écho aux « problèmes avec la pornographie, la pédophilie et ces hommes qui encore récemment enfermaient des jeunes filles, sinon leur propre fille, dans la cave pour leur faire des enfants ». C’était une manière de mettre Molière en dialogue avec notre époque.
Le commentaire audio rappelait que le metteur en scène disait : « J’ai décidé d’aborder la pièce comme un auteur contemporain, avec une vision contemporaine, et je veux confronter Molière à notre société actuelle de 2011. » Or Choinière ajoutait plus loin :
Cette École des femmes n’a rien à voir avec Molière. Le seul sujet de cette pièce, c’est le théâtre dans lequel tu es assis, théâtre qui se regarde dans le miroir et qui rime avec lui-même, avec son cadre de scène, son rideau rouge et son mur de brique.
Il parlait d’un « objet de musée », qui doit être avant tout rentable, mais qui produit un « théâtre mort », à « l’insupportable rigidité cadavérique ». À cela, il opposait la société vivante et vibrante qui nous entoure. Sur un ton calme, il incitait donc les spectateurs à s’indigner, à sortir de leur passivité, à exiger un théâtre à la hauteur de leur intelligence, à refuser de se laisser manipuler par la machine de propagande mercantile des directions des théâtres, lesquelles ne veulent que les endormir. Il demandait constamment à ses spectateurs de revenir aux questions essentielles : « Pourquoi êtes-vous ici ? Qu’est-ce qui se passe devant vous ? »
Ainsi, pour la première fois, un commentaire critique séditieux, subversif et hautement politique, se faisait entendre en temps réel pendant une représentation théâtrale – c’était une vraie critique en direct –, et ce sans que personne ne s’en rende compte dans la salle ou sur la scène et sans que soit troublée la représentation. Des témoins ont souligné la grande adresse de cette opération pirate ; je dirais que c’était un acte courageux, que je qualifierais de terrorisme culturel. On a aussi noté l’humour du narrateur. Mais ce n’est pas tout. L’événement du jeudi 3 novembre 2011 a eu lieu précisément la veille du début des travaux du 12e Congrès québécois du théâtre, qui est un événement biennal. Et cette année, le thème du Congrès était justement « Les théâtres institutionnels et le développement de l’art théâtral ». Il devait notamment étudier le rapport entre ces institutions et le théâtre émergent. Le moment était donc bien choisi pour prendre position sur des enjeux cruciaux concernant l’activité théâtrale québécoise. Il était rafraîchissant de voir un artiste se faire critique de manière aussi spectaculaire.
Les 76 participants de Projet blanc ont appris par leurs écouteurs que l’événement se terminait avec l’entracte. Ils pouvaient ensuite choisir de rester au TNM pour voir la seconde partie de l’École des femmes, mais aucun d’entre eux n’est resté.
Ce n’est que le lendemain matin que la directrice du TNM, Lorraine Pintal, a appris par hasard ce qui s’était passé la veille dans le théâtre qu’elle dirige depuis près de 20 ans. Elle l’a appris pendant le congrès auquel elle participait, de la bouche d’un des participants. Et elle a été furieuse ! D’abord, elle a accusé les critiques, notamment le nouveau rédacteur en chef de la revue Jeu, qui a écrit sur son site Web un article applaudissant l’audace de cette expérience. Dans une lettre intitulée « Projet noir ! », que madame Pintal a envoyée par la suite, elle revient sur son accusation, disant que le vrai coupable, c’est évidemment l’auteur du spectacle et non le critique qui a applaudi ! Elle parle d’un acte démagogique, irrespectueux et méprisant à l’endroit des artistes et du public du TNM, qui sont traités comme des imbéciles ou des moutons. Elle annonce aussi qu’une lettre plus élaborée et signée par plusieurs artistes allait suivre, en mars 2012. C’est-à-dire, maintenant. Nous allons donc publier dans le prochain numéro de la revue Jeu deux points de vue sur ce « spectacle », avec une lettre de Lorraine Pintal.
[1] Ex-rédacteur en chef de la Revue de théâtre Jeu, journaliste indépendant et traducteur, Michel Vaïs est Secrétaire général de l’Association internationale des critiques de théâtre depuis 1998. Après des études en lettres françaises à l’Université de Montréal et à McGill, il a obtenu un doctorat d’études théâtrales à l’Université de Paris 8. Il a reçu la médaille d’or du Rayonnement culturel décerné par la Renaissance française et plusieurs prix Jean-Béraud pour son activité de critique de théâtre, notamment au journal Le Devoir et à la chaîne culturelle de Radio-Canada pendant 21 ans. Michel Vaïs publié ses mémoires en novembre 2005 : L’accompagnateur. Parcours d’un critique de théâtre (Éd. Varia). Le premier Dictionnaire des artistes du théâtre québécois, dont il est directeur éditorial, a paru en 2008 (Éd. JEU/Québec Amérique).
Michel Vaïs (BA University of Montreal, MA McGill University, Ph.D University of Paris 8), is editor emeritus of the Montreal theatre journal Revue de théâtre Jeu, free-lance theatre critic, writer, translator and secretary general of the International Association of Theatre Critics since 1998. His present work-in-progress is Le théâtre au Québec: d’où il vient et ce qu’il est. (Theatre in Quebec: what is is and where it comes from)
Copyright © 2012 Michel Vaïs
Critical Stages/Scènes critiques e-ISSN: 2409-7411
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